J’ai déjà dit à l’occasion, quand on m’a posé la question : je suis opposé à la rime.
Elle muselle le sublime, elle clôt en un carcan étroit l’idée qui devrait, selon moi, batifoler dans l’infini.
Intolérante, elle asservit : elle met le poète en chaînes.
Elle commande aux mots qui nous viennent un agencement affecté. Elle transmue la réalité.
Elle réduit l’imagination à une échelle famélique et veut imposer sa logique au chaos de la création.
Illustration Ange7, 2008.
-*- Un peu grrr ? Tentez donc article au hasard du journal de 5h12 -*-
samedi 8 novembre 2008 à 2:08
Toi quand tu écris ,tu fais des rimes dans ta prose…. On a toujours l’impression de lire des vers… sans y être enfermé…
samedi 8 novembre 2008 à 7:55
Magnifique poème en prose …
mercredi 12 novembre 2008 à 6:44
Merci Tilu et Merci Ginkgo !
La suite en audio samedi…