Quand Jean Marais était marin,
Un jour d’orage souverain,
Dieu se posa sur son épaule
Et s’offrit d’être sa boussole.
Photo Ange7, Séoul 2009.
-*- Fatigué(e) de windsurfer ? Accordez vous un article au hasard du journal de 5h12 -*-
Quand Jean Marais était marin,
Un jour d’orage souverain,
Dieu se posa sur son épaule
Et s’offrit d’être sa boussole.
Photo Ange7, Séoul 2009.
-*- Fatigué(e) de windsurfer ? Accordez vous un article au hasard du journal de 5h12 -*-
Sept grains de beauté
sur la peau hâlée
de ton rond d’épaule
forment une inouïe
constellation
À chaque occasion,
rite délicieux,
du bout de mes lèvres,
je les frôle, idôle,
avec dévotion.
Illustration Ange7, 2008.
-*- Rien n’est plus universel ? Tentez donc article au hasard du journal de 5h12 -*-
La soupe est loin mais elle fleure
Et c’est déjà un pré-repas
De se sentir à la chaleur,
Prêt à se combler l’estomac.
La file aux épaules voûtées
Avance à pas de galériens,
Comm’ si la marginalité
Entravait les pieds et les mains.
Honoré tient, ô le trésor,
Sa propre écuelle de fer
Par précaution il ne la sort
Que pour la tendre aux volontaires…
Voici la louche rutilante
Qui se donne enfin au soupeur :
C’est une promise fumante
Dans sa voilette de vapeur.
(à suivre…)
Photo Ange7, Séoul 2008.
-*- Un peu uh ? Tentez donc article au hasard du journal de 5h12 -*-
Les faits sont pourtant simples. Vous arriviez du boulevard, dans votre petite auto rutilante, insouciante et gaie, les cheveux défaits tombant sur vos épaules. Quand le signal a viré au vert, vous avez tourné à gauche et vous êtes engagée dans la rue de la pioche. J’étais, moi, au carrefour et patientais pour traverser. Le long feu tricolore m’avait laissé tout le loisir de vous détailler; j’avais surpris un sourire et ressenti une immédiate sympathie pour votre personne. Mais de votre côté, il est clair que vous n’avez pas un instant regardé vers moi et vous ne m’avez donc pas vu. Voilà la raison pour laquelle je fais dresser ce constat à vos pleins torts. Car si votre véhicule et votre être charmant sont intacts, je ne suis plus le même depuis que vous m’avez tapé dans l’oeil.
Photo Ange7, Séoul 2008.
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-*- Besoin d’innocence ? Tentez donc un article au hasard du journal de 5h12 -*-
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Comme au creux de ma main
correspond la rondeur
de ton épaule douce
je te tiens comme pomme
appétissante aimée
Puis je froisse la soie
qui fait peau sur ta peau
et je la fais glisser
vers le sol abyssal
vertigineuse aimée
La chair exquise hâlée
qui s’offre à mon palais
est sucrée et suave
c’est le dessert d’un dieu
aimée délicieuse
Montage Ange7.