J’ai déjà dit à l’occasion, quand on m’a posé la question : je suis opposé à la rime.
Elle muselle le sublime, elle clôt en un carcan étroit l’idée qui devrait, selon moi, batifoler dans l’infini.
Intolérante, elle asservit : elle met le poète en chaînes.
Elle commande aux mots qui nous viennent un agencement affecté. Elle transmue la réalité.
Elle réduit l’imagination à une échelle famélique et veut imposer sa logique au chaos de la création.
Illustration Ange7, 2008.
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