L’amante a le dernier mot. Elle se fait fort, par des ressorts de pensée surmasculins, de perdre sa proie sur le chemin de la discussion. Tandis qu’elle expose ce qui doit être, il commence à la suivre, mais à mesure qu’elle accélère, il perd du terrain. Il se reprend et bondit, il fait des sauts de cabri, mais reste toujours à la traîne. Elle file, aérienne, son raisonnement, habile araignée qui sait son métier. Car si l’amant, finalement, après du retard, la rattrape, c’est pour foncer tête baissée dans une toile fatale qui sera le deuil de ses doléances.
Photo Ange7, Ramatuelle 2009.
=°= Et pour prolonger la visite : une ellipse au hasard =°=